Il y a quelques jours, les infirmiers anesthésistes et de réanimation étaient en grève. C’est désormais au tour des infirmiers de blocs opératoires diplômés d’état (IBODE) d’être en grève partout en France et en Bretagne. A Rennes, deux d’entre eux ont été reçus par l’Agence régionale de Santé vers 14 h.
« Nous ne voulons pas la mort de notre spécialité », confie Cyrielle. Comme leurs confrères, les grévistes demandent la reconnaissance de leur statut et par là même occasion la création d’un corps complet dans la fonction publique hospitalière. Mais pas seulement…ils souhaitent la revalorisation de leurs salaires et l’octroi d’une prime digne de son nom pour une juste reconnaissance de leurs compétences, de leurs responsabilités, de la pénibilité et des risques inhérents à leur exercice spécifique.
Le gouvernement propose 16 euros brut d’écart par mois entre une infirmière spécialisée et une généraliste », explique Cyrielle. « C’est peu au regard de notre formation complémentaire. »
Aptes à exercer des actes « exclusifs » dans les blocs opératoires pour aider les chirurgiens, ces infirmiers se sont spécialisés durant une formation de 18 mois après leur école. Ils demandent aujourd’hui à être reconnus à hauteur de leur responsabilité et de leurs pratiques. Les IBODE ne sont pas à leur première grève. Dans la capitale bretonne, les manifestants venaient du CHU de Rennes ainsi que des CH notamment de Vitré, de Ploërmel.