La macronie face à ceux qui ne sont rien. Le mardi 22 février, à 18 h, à l’université de Rennes 2, amphi B8, Taha Bouhafs est invité à une table ronde sur la thématique suivante : « la macronie face à ceux qui ne sont rien ». Journaliste militant (journaliste tout court pour ses fans), il est l’auteur de la vidéo montrant Alexandra Benalla (adjoint au chef de cabinet du président Macron) frappant à terre deux manifestants. Il est aussi l’auteur d’un tweet, annonçant la présence du président au théâtre des Bouffes du Nord et provoquant son exfiltration en urgence devant l’arrivée de manifestants. Taha Bouhafs est journaliste dans un journal proche de France Insoumise : Le Média.
La droite revient sur le Tour de France. Le conseil régional de Bretagne (majorité socialiste) salue les retombées économiques du Tour de France cycliste pour Brest et le Finistère (voir notre article). Il évoque un gain de 4, 5 millions d’euros. De quoi faire réagir la droite rennaise. « C’est exactement ce que nous avions dit en août 2020! Mais la maire de Rennes et ses alliés EELV ont choisi de punir le secteur du tourisme rennais. Tout cela par idéologie. Quelle incompétence! », explique Charles Compagnon, porte parole de l’opposition rennaise dans un tweet. La majorité municipale rennaise ne voulait pas recevoir le Tour de France cycliste, l’estimant pas assez écolo. Elle avait aussi expliqué qu’elle ne pouvait pas organiser en même temps des festivités pour l’arrivée du métro et le départ du Tour de France. Depuis, le Tour de France est arrivé et le métro n’est pas encore parti !
C’est exactement ce que nous avions dit en août 2020! Mais la maire de Rennes et ses alliés EELV ont choisi de punir le secteur du tourisme Rennais. Tout cela par idéologie , quelle incompétence!@ouestfrance35 @MensueldeRennes @RAutrement @AgirPourRennes https://t.co/dsOcoEFCnc
— Charles Compagnon (@Ch_Compagnon) February 4, 2022
Fidèles jusqu’au bout. Tout comme le président de la région Bretagne, Loïc Chesnais-Girard, Jean-Luc Chenut, président socialiste du département d’Ille-et-Vilaine, apporte son soutien à Anne Hidalgo, la candidate du PS à l’élection présidentielle. « La maire de Paris est la plus en capacité de fédérer les femmes et les hommes progressistes et humanistes, avec une ouverture sur l’Europe et le monde. je salue sa rigueur, sa détermination et la constance de son engagement social-démocrate et écologiste.” Nathalie Appéré, maire de Rennes, est elle aussi une fervente admiratrice de l’élue parisienne. Elle la soutient déjà depuis de nombreux mois.
Loïc Chesnais-Girard, soutien de la maire de Paris. Le président de la région, à la différence de son ancien mentor, Jean-Yves Le Drian, soutient Anne Hidalgo. « Je fonde ma vie politique sur la fidélité », explique Loïg Chesnais-Girard, dans les colonnes d’Ouest-France. « J’ai annoncé mon soutien à la candidate sociale démocrate, je ne vais pas m’évaporer (…) Je ne pense pas que les idéaux de gauche puissent mourir », ajoute-t-il.
Il y en a au moins une ! En terre centriste, voire socialiste, pas facile de trouver un parrainage pour le candidat Zemmour. Mais d’après Johan Le Padellec, militant du parti Reconquête, la maire de Drouges (520 habitants), Patricia Marsollier a donné son accord. ‘C’est une décision purement et simplement personnelle », a-t-elle déclaré dans le journal Ouest-France. Née en 1965, l’employée administrative a été 2e adjointe de sa commune, de 2008 à 2014, 1re adjointe, de 2014 à 2017, puis élue maire en avril 2017, après la démission de Pierre Juvin.
🔴 Ravi d'avoir recueilli le premier et à ce jour le seul parrainage de maire en Bretagne pour Éric Zemmour !
— Johan Le Padellec (@JohanLePadellec) February 4, 2022
Merci à madame Patricia Marsollier, maire de Drouges (Ille-et-Vilaine), une élue de la ruralité courageuse et respectueuse de la démocratie ! #ÉricZemmour #RECONQUETE pic.twitter.com/ZgId35X5de
Y a-t-il un président breton ? Originaire de Belle-Île-en-Mer, le général Louis-Jules Trochu (1815-1896) fut investi président du Conseil le 4 septembre 1870. Il avait pour objectif de défendre Paris face à l’armée prussienne, mais à cause de la défaite de Buzenval, il fit un mandat très court. Il démissionna le 22 février 1871.
