La mairie de Rennes voulait une tour, non loin de la gare de Rennes. Elle en aura certainement deux, mais à côté du pont de Nantes, sur la ZAC de la Madeleine.
En lieu et place de vieux bâtiments industriels, les deux édifices seront livrés en 2019. Ils seront conçus par un cabinet d’architectes parisiens, Hondelatte-Laporte et par un promoteur nantais, Réalités Promotion.
Dominant la voie ferroviaire, les deux tours seront hautes de dix étages et de neuf étages. Elles abriteront 86 logements dont 37 appartements locatifs sociaux et 48 logements en accession à la propriété (2800 euros le m2). De forme hexagonale, elles seront posées sur un socle végétalisé composé de parkings et de hangars pour artisans.
Qualifiés d’orignaux par le journal 20 minutes, les deux bâtiments complèteront la liste des hauts édifices rennais principalement construits entre 1965 et 1975 : la tour TDF (124 mètres), les Horizons (99,5 m), la tour de l’Eperon (98,5 m), Le Mabilay (83 mètres), la tour Sarah Bernardt (67 m), Le Penthièvre (66m), Notre Dame de Saint-Melanie (62 m), la tour 26 boulevard Oscar Leroux (62m), Le Belvédère (60m) et la tour de Sécurité sociale (60m).
La ville de Rennes relance aujourd’hui une politique de densification urbaine. Elle sort surtout en même temps tous ses projets de construction, trois ans avant les prochaines municipales. Espérant sans doute surfer sur cette vague immobilière lors de prochaines échéances électorales. Mais dans ce genre de pari, c’est souvent quitte ou double ! La preuve avec Henri Fréville (divers droite), maire bâtisseur et battu par Edmond Hervé (PS) en 1977…
