La CGT éduc’action 35 dénonce « avec force l’interdiction d’un rassemblement intersyndical des personnels de l’Education Nationale », devant l’Inspection Académique à Rennes, mercredi dernier, par la préfecture. « C’était un prétexte fallacieux », confie le syndicat. « Le droit de manifester et de se rassembler ne peut pas se négocier. Au lieu de répondre aux revendications légitimes, le gouvernement a décidé de serrer la vis. »
Le syndicat CGT éduc’action 35 regrette fermement cette surenchère sécuritaire dans un communiqué envoyé à notre rédaction. « Ces dérives sont dangereuses pour nos libertés et notre démocratie », explique-t-il. Après des regroupements le 19 mars et le 30 mars, elle appelle néanmoins à un nouveau rassemblement devant le Rectorat de Rennes le 3 avril prochain et à une journée de mobilisation Education Nationale contre le projet dit « Loi Ecole de la Confiance » le 4 avril prochain.
Contre la loi Blanquer, la réforme des lycées généraux et professionnels, les professeurs du primaire et du secondaire sont en lutte depuis plusieurs semaines. « Nous condamnons la brutalité et la gravité des attaques contenues dans ces projets. Depuis son arrivée à la tête du ministère de l’Education Nationale, Jean-Michel Blanquer multiplie les réformes élitistes (Parcoursup…). Avec le projet de loi dit « pour l’école de la confiance », adopté par l’Assemblée Nationale en première lecture, il lance de nouvelles offensives en proposant la restriction de la liberté d’expression des enseignants, la création des Etablissements Publics des Savoirs Fondamentaux… »
