Dimanche dernier, la mère de famille voulait faire passer un test PCR à son fils, cas contact. Faute de trouver un rendez-vous sur Doctolib (trois jours d’attente), elle s’est rendue dans un laboratoire privé. Coup de chance, elle a obtenu un créneau. « Il est négatif, mais je vais sans doute être obligée de revenir dès demain… Mon fils a été à nouveau au contact d’un jeune lycéen positif ! Cela n’en finira jamais. »
Ce lundi, au centre Colombia, devant la pharmacie où les tests peuvent être réalisés sans rendez-vous, les Rennais étaient aussi nombreux. « Je suis là depuis une heure », expliquait une jeune femme. « J’ai passé la soirée du réveillon, avec une amie, depuis contaminée. » Face à la demande, les pharmaciens font tant bien mal. « Nous sommes débordés. Entre les vaccins à faire, les tests à passer et notre activité classique, cela devient compliqué », assurait un pharmacien du centre-ville.
Cette frénésie n’est pas prête de s’arrêter au regard du nombre de contaminations (1 475 cas pour 100 000 habitants dans la métropole au 30 décembre dernier). Elle s’explique par l’arrivée du variant omicron, devenu majoritaire dans notre Bretagne (75 % des cas dans notre région) mais heureusement moins grave pour la plupart d’entre nous déjà vaccinés au moins deux fois. En Bretagne, les hôpitaux sont heureusement moins occupés que dans d’autres régions (41 lits sont disponibles en réanimation). Ils viennent de recevoir des patients du sud de la France, dont deux évacuations sanitaires de Corse.