Capucine Lemaître, docteure en histoire de l’art, est une érudite rennaise. Mais rien à voir avec un « rat de bibliothèque » : elle a le charme, au féminin, des conteurs d’histoires à la Decaux ou Castelot. Passionnée par la capitale bretonne, elle a déjà écrit de nombreux ouvrages sur l’art du mosaïste rennais Isidore Odorico, qui font référence auprès du grand public comme des professeurs émérites. Qui mieux qu’elle, donc, pouvait écrire une sorte de dictionnaire amoureux de la capitale bretonne ?
Dans son Rennes cachée (éditions Ouest-France), elle pousse les portes de lieux insolites et méconnus du patrimoine rennais. Elle en présente cinquante, accompagnés des clichés de l’incontournable Hervé Ronné, photographe attitré des éditions Ouest-France. Dans un style alerte, elle livre moult détails, informations et histoires insoupçonnées.
Difficile, en revanche, dans cet inventaire à la Prévert, de citer l’ensemble de ses escales. On s’arrêtera avec elle dans les appartements des Portes Mordelaises (oui, il y en a !), dans la cour Saint-Michel, à l’hôtel de Blossac, à la Maison du Gouverneur, au palais Saint-Georges, au laboratoire de chimie du lycée Zola ou encore au muséum d’histoire naturelle de Beaulieu.
Au fil des pages, elle en étonnera plus d’un, même les plus fins connaisseurs de Rennes. Elle incitera chacun d’entre nous à visiter et revisiter la ville lors de promenades dominicales, des Journées du Patrimoine ou d’autres balades de Destination Rennes. Mais surtout, son livre est indispensable pour briller lors des repas rennais. Rennes cachée est une mine d’or pour qui veut se distinguer dans la belle société bretonne. C’est un condensé de savoir, d’anecdotes et d’histoires — plus que nécessaire — pour tout bon Rennais et toute bonne Rennaise. Le livre Rennes cachée est publié aux éditions Ouest-France, 27 €.



