Depuis le début du conflit en Ukraine, les services de l’État en Bretagne facilitent l’accueil des réfugiés, en lien avec l’ensemble de leurs partenaires. « Au total, au 1er décembre 2022, plus de 4 500 expatriés sont actuellement en Bretagne ou ont récemment transité par la région », ajoute la préfecture d’Ille-et-Vilaine dans un communiqué. Outre les arrivées spontanées, des opérations de transfert d’Île-de-France vers l’ouest (Bretagne, Centre-Val de Loire, Normandie, Pays de la Loire) sont organisées par l’État chaque semaine. « À ce jour, 1 336 personnes ont ainsi été accueillies en Bretagne dans le cadre de ce dispositif », précise le préfet.
Sur le territoire, les nouveaux arrivants sont invités à se présenter en préfecture afin de recenser leurs besoins, notamment administratifs et d’hébergement. Ils peuvent bénéficier d’une autorisation provisoire de séjour (APS) d’une durée de 6 mois. « Au 1er décembre 2022, 2 985 premières autorisations provisoires de séjour (APS) avaient été délivrées par les quatre préfectures bretonnes pour des adultes accompagnés de 1 447 enfants, soit 4 432 personnes au total. »
L’APS permet aux Ukrainiens d’exercer une activité professionnelle.
Outre l’APS, les exilés reçoivent l’allocation pour demandeur d’asile (ADA) et l’accès aux soins. Ils peuvent tirer profit d’apprentissage de la langue française et de dispositifs d’insertion professionnelle. Pour les loger, l’État trouve des solutions d’hébergement d’urgence, soit au sein de structures collectives(Coallia, Soliha…), soit en hôtel. Au 1er décembre, 329 logements (soit 1 133 places) étaient habités par des personnes d’Ukraine.
Fait à noter : 767 enfants ukrainiens sont scolarisés en Bretagne, dont 123 en Ille-et-Vilaine.