Sous l’impulsion de la CGT Spectacle et la CIP (Coordination des Intermittents et Précaires), environ cent intermittents se sont rassemblés à Rennes, place de la Mairie. Ils demandaient une augmentation salariale, mettant en avant l’absence de revalorisation depuis 2007.
Plus encore, les manifestants craignent la remise en cause d’un accord sur l’assurance chômage, signé le 27 octobre par les organisations professionnelles du spectacle. « Cet convention visait à résoudre des injustices (arrêt maladie, congé paternité et allocations plancher) », précise un manifestant. « Elle présentait des garanties pour notre profession. »
Mais lors de négociations récentes, les partenaires sociaux (Medef et autres) exigeraient désormais des économies de 15 % sur le régime des intermittents. « Le gouvernement envisage d’imposer trois milliards d’euros d’économies annuelles sur le budget de l’assurance-chômage pour financer France Travail, une nouvelle structure du service public de l’emploi. Ce n’est pas sans conséquence sur notre avenir, notre profession et nos acquis.»
Le cortège s’est ensuite dirigé vers le Musée des beaux-arts où se tenait le comité régional des professions du spectacle, présidé par le Drac (direction régionale des affaires culturelles). Une assemblée générale a ensuite eu lieu au cinéma Arvor pour décider des actions à venir.
`Infos + : « vous sucrez notre chômage pour saler votre profit », indiquait une pancarte.