Aymeric Gaudin était courtier en prêt immobilier. Il maniait les chiffres pour faire gagner de l’argent à ses clients. Il cherchait les meilleures conditions bancaires. Mais à l’heure du confinement, le jeune homme a décidé de changer de voie. « Je voulais un métier avec du sens, bien plus essentiel. » Très vite, il a opté pour la profession de déboucheur. Sans hésiter, il se forme et devient franchisé de la Compagnie des déboucheurs où il propose désormais ses services sur l’ensemble du département.
Grâce à lui, les bouchons dans les lavabos, les WC, les douches, les éviers… sautent sous l’action de ses furets. Ils ne résistent pas au « bison futé » des réseaux. Ils s’en vont comme par enchantement. Résultat, les clients sont de plus en plus nombreux à se donner le « tuyau » (en l’occurrence son numéro) pour éviter les désagréments du quotidien. « Quand on change de métier, on n’a pas envie de se tromper. On fait les choses le plus sérieusement du monde », confie-t-il.
Trois métiers : l’entretien, le débouchage et la recherche de réseaux
Mais son secret tient peut-être aussi à une réponse rapide face aux desiderata de la clientèle. « En 24 heures, nous sommes sur les lieux de l’intervention. » Mais attention, ne lui demandez pas l’impossible. « Je n’effectue pas de vidanges de fosse. Je préfère me limiter à ce que je sais bien faire, mes trois métiers : l’entretien, la recherche de conduites et le débouchage. »
Bien souvent, son travail dépend des saisons. « Après le retour des vacances, nous opérons régulièrement. En revanche, au printemps, nous sommes amenés à nettoyer des grilles et des réseaux, après de fortes pluies. » Parfois, les interventions sont causées par l’activité même du client. « Des coiffeurs nous appellent pour des cheveux dans les canalisations. » Moins souvent, le déboucheur ou son associé dénichent des objets insolites. « Un jour, il a même trouvé une cuisse de dinde dans les WC. » La Compagnie des Déboucheurs, 07 65 81 35 22