Un second foyer d’influenza aviaire hautement pathogène vient d’être confirmé, ce dimanche 27 mars 2022, dans un élevage de canards reproducteurs sur la commune de Guipry-Messac. Pour éviter tout risque de circulation virale, les mouvements de volailles et autres oiseaux captifs sont interdits dans 22 communes autour du lieu de contamination, sauf dérogations accordées par la direction départementale de la Protection des Populations (DDPP). »
Dans le cadre des mesures de lutte contre la propagation du virus, une opération de dépeuplement d’environ 4 900 volailles présentes sur l’élevage concerné par le cas d’influenza aviaire va être menée. « Les services de l’État, et notamment la DDPP, sont mobilisés aux côtés de l’éleveur qui sera indemnisé des pertes subies ». Afin de limiter la diffusion du virus, les professionnels de la filière volaille, comme les particuliers détenteurs de volailles, doivent respecter strictement les mesures de biosécurité, sur l’ensemble du département et de rester extrêmement vigilants. « Si une mortalité anormale est constatée, le détenteur est invité à contacter immédiatement son vétérinaire ou la direction départementale en charge de la protection des populations d’Ille-et-Vilaine à l’adresse suivante : [email protected]. »
À la date du 25 mars 2022, la France compte 1028 foyers d’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) en élevage, 39 cas en faune sauvage et 19 cas en basse-cours. Un premier cas d’influenza aviaire hautement pathogène a été confirmé le 19 mars 2022 dans un élevage de canards de barbarie sur la commune d’Essé, en Ille-et-Vilaine. Plus d’informations sur la situation en France : https://agriculture.gouv.fr/influenza-aviaire-la-situation-en-france