A Saint-Jacques de la Lande, plusieurs personnes retenues au Centre de Rétention administrative ont entamé une grève de la faim depuis plusieurs jours. Motifs invoqués par l’association d’aide aux migrants : « les cafards et les souris », « l’absence de soins » et « les remarques racistes » de la part de certains agents. « Les policiers nous réveillent tous les matins, sans un bonjour. Ils claquent les portes et allument la lumière. Ils rentrent parfois dans nos chambres, la nuit, pour rien. Il n’y a pas de respect », explique l’un des retenus. « L’élément déclencheur, ajoute un autre, la tentative de suicide d’une personne détenue qui n’a vu aucun médecin après coup. On nous dit qu’on devrait être habitués à la chaleur vu les pays d’où on vient. On nous traite de bougnoule, de chien. »
Face à de telles accusation, le syndicat Alliance Police Nationale dénonce des propos inacceptables et rapportés par ce communiqué de la Cimade (association s’occupant des migrants). « Avant de s’en prendre aux policiers, il serait utile de vérifier tous les propos évoqués par ces anonymes tant dans leurs conditions de retenues que dans les soi-disant agissements des policiers. Une fois de plus, les policiers sont maltraités, traînés dans la boue, accusés gratuitement d’être racistes, de traiter des personnes comme des animaux. Nous disons à ces propos calomnieux envers les policiers du Centre de Rétention administrative de Saint Jacques qui exercent leur métier avec respect et dévouement. » Alliance Police nationale va saisir l’autorité administrative pour envisager des poursuites face à ces propos injurieux.