Malgré une interdiction préfectorale en vigueur, une free-party s’est tenue dans la nuit de samedi à dimanche, rassemblant jusqu’à 400 participants dans un ancien magasin de chaussures situé rue des Logettes, à Chantepie, près de Rennes. Ce rassemblement a débuté samedi vers 21 h. Les teufeurs sont arrivés en nombre dans la nuit, certains vers 1 h du matin selon la police, pour investir ce hangar déjà connu pour avoir accueilli d’autres soirées du même type. Un « mur de son » a rapidement été installé à l’intérieur, et la fête a duré jusqu’à la mi-journée du dimanche 12 octobre.
On a entendu leur musique jusquE dans le quartier de la gare de Rennes », assure un riverain.
À leur arrivée, les forces de l’ordre ont tenté d’empêcher l’entrée dans les lieux, selon le Télégramme. La situation a dégénéré : les policiers ont essuyé des jets de projectiles. En réponse, ils ont brièvement utilisé du gaz lacrymogène avant de se retirer pour éviter l’escalade. Aucun blessé grave n’a été signalé. La police est restée présente autour du site toute la nuit, mais n’est pas intervenue durant la fête.
Dimanche midi, la free-party touchait à sa fin. Les participants quittaient les lieux dans le calme. Un dispositif de surveillance restait en place pour encadrer la dispersion. Ce rassemblement s’est tenu alors qu’un arrêté préfectoral interdit, depuis le 1er octobre et jusqu’au 1er janvier 2026, tout événement festif à caractère musical non déclaré sur l’ensemble du département d’Ille-et-Vilaine. Cette décision vise à prévenir les troubles à l’ordre public ainsi que les risques sanitaires et environnementaux liés à ce type de manifestation.
L’arrêté interdit également le transport de matériel utilisé pour ce genre de fêtes (sound systems, groupes électrogènes lourds) sur le réseau routier du département. Les contrevenants s’exposent à des sanctions, notamment la saisie du matériel pour une durée pouvant aller jusqu’à six mois. Malgré cette interdiction, plusieurs collectifs continuent d’appeler à des rassemblements dans l’Ouest de la France. Les autorités restent vigilantes et promettent de renforcer les contrôles pour limiter ce type d’événement clandestin. Pour rappel, le lieu avait déjà pour une autre rave dans la nuit du samedi 2 au dimanche 3 mars 2024. Photo d’archives.


