Combien étaient-ils ce samedi après-midi dans les rues de Rennes ? Les uns évoquent 2500, les autres 3000. Mais qu’importe le nombre, l’essentiel était dans la cause défendue par tous les Rennais et les Rennaises : la lutte contre les violences faites aux femmes.
Sur leurs pancartes, les manifestants ont écrit aux feutres, à la craie leurs meilleurs slogans. Ils ont dénoncé sans vergogne les féminicides, les violences, les viols, les agressions…derrière les militantes du collectif #NousToutes. « Fachos, machos, ils nous cassent le clito ; on ne tue pas par amour, Nos jupes sont courtes, pas nos idées, » pouvait-on lire, ici ou là, dans le cortège.
Partis vers 14 h, de la République, des femmes, des hommes, des membres de la communauté LGBT, des politiques, des syndicalistes ont marché durant trois heures derrière les proches des 136 femmes tuées mais aussi des exilées et sans-papiers, souvent les premières victimes des hommes.
137 tee-shirts distribués
En début de cortège, 137 tee-shirts ont été distribués. Ils portaient chacun le nom d’une des femmes tuées depuis le début de l’année. Caque année, environ 213.000 femmes majeures sont victimes de violences physiques et/ou sexuelles de la part de leur conjoint ou ex-conjoint
A Paris, 49.000 personnes ont marché ce samedi dans Paris pour dénoncer les violences sexistes et sexuelles faites aux femmes, en présence Alexandra Lamy, Muriel Robin, Julie Gayet. Cette mobilisation survient juste avant la clôture lundi du « Grenelle contre les violences conjugales.
