Un jour, comme un autre, Astrid Vaslet et son mari apprennent le cancer de leur cher fils, Gabriel (15 ans). « C’était pile, il y a un an », se souvient Astrid. Un jour, comme un autre, Joséphine apprend la maladie de son petit frère. « Elle a été courageuse. En coulisses, elle a été son infirmière de coeur, » ajoute la maman.
Son infirmière de coeur
Un an plus tard, la jeune fille a tenu à saluer le travail des équipes de l’hôpital Sud et soutenir par-là même occasion les enfants malades. A l’occasion de la Journée mondiale du cancer de l’enfant et de l’adolescent (et d’un contrôle positif pour Gabriel), Joséphine et ses trois amis (Lisa, Malo et Timothée) se sont rendus à l’hôpital Sud avec dans leurs paniers des fleurs récupérées des invendus de la Saint-Valentin (de la fleuriste Aquarelle, notamment). Mais pas seulement…ils ont apporté des gâteaux ensachés (pour des questions d’hygiène) avec des rubans d’or (symbole de cette journée). « Ils ont passé la journée d’hier à les confectionner ! », précise mi amusée, Astrid.
On a mesuré ce que font tous ces soignants et ces aidants. On tenait à les remercier, leur témoigner notre reconnaissance. Tous les jours, ils font plus que leur travail. Ils sont exceptionnels et ne comptent pas leurs heures. » Astrid Vaslet.
1700 nouveaux cas par an
A l’hôpital Sud, le geste en a ému plus d’un, ce 15 février 2022, journée internationale du cancer de l’enfant. Créée en 2002 par une association Childhood cancer international, cette journée a pour objectif de sensibiliser sur les cancers de l’enfant, leurs enjeux et spécificités, de sensibiliser sur toutes les améliorations qu’il reste à envisager et de partager et d’encourager les initiatives.
Chez l’enfant, 1700 nouveaux cas de moins de 15 ans sont enregistrés par an en France, soit un enfant sur 600. La moitié des malades a moins de cinq ans. « Le taux de guérison à cinq ans est de 80 % », ajoute un spécialiste. « Elle reste toutefois la deuxième cause de mortalité chez les moins de 15 ans avec plus de 60 types de cancers différents. »
En Bretagne, les soins des enfants et adolescents s’organise en réseau POHO (pédiatrie onco-hémato Ouest). Il s’articule entre les services de cancérologie pédiatrique de deux centres hospitaliers universitaires de référence (Brest et Rennes), les services de pédiatrie des centres hospitaliers généraux de proximité et les professionnels de santé libéraux.