Ce 7 juin 2025, Rennes a vécu à l’heure de la Marche des Fiertés. Organisée par le centre LGBTI+ Iskis, la manifestation a regroupé un cortège coloré et principalement jeune. Il a défilé sous un mot d’ordre résolument politique : « Luttes queers, féministes, antiracistes — contre les frontières, faisons bloc ! »
Parti de l’esplanade du Général de Gaulle, le rassemblement a traversé la rue d’Isly, le boulevard du Colombier, l’avenue Jean Janvier, le quai Émile Zola, la place de la République et la place de Bretagne. Le retour est prévu vers 17 h, toujours sur l’esplanade de Gaulle, où les jeunes et les moins ont plié les… gaules vers d’autres lieux festifs.
Loin d’avoir été sage, la marche a été musicale et revendicative. Là, des pancartes ont été brandies à bout de bras par des militants. « Moins de phobies, plus de cunnis », a-t-on pu lire. « Regarder Harry Potter, c’est soutenir un transphobe », ajoutait un autre.
Là encore, de nombreuses drag-queens ont égayé la journée par leurs tenues pour le moins extra… vagantes. La fête se prolongera jusqu’au bout de la nuit avec la Noz Pride, programmée à L’Étage du Liberté de 22 h à 3 h. Une procession calme a été proposée aux personnes en situation de handicap ou sensibles au bruit.
Les Marches des Fiertés, telles qu’on les connaît aujourd’hui, ont vu le jour après les émeutes de Stonewall à New York, en 1969. Face aux violences policières dans un bar gay, des trans, drag-queens, racisées et marginalisées ont répondu par la révolte. L’année suivante, la première Pride a été organisée. Depuis, elles ont essaimé partout dans le monde.
