Dans la nuit du 28 au 29 octobre, les surveillants pénitentiaires de la maison d’arrêt de Saint-Malo ont constaté la présence d’un drone au-dessus de la prison.
En découvrant ce survol interdit, les gardiens ont alerté les forces de l’ordre, qui ont immédiatement mis en place un dispositif de recherche afin de localiser le pilote.
« Ce dernier a été repéré sur la pelouse de l’hippodrome, à environ 500 mètres de l’établissement pénitentiaire », témoignent les officiers de la police nationale dans un communiqué du syndicat Alliance.
« Lors de son interpellation, l’individu s’est violemment opposé aux policiers, leur assenant plusieurs coups de pied et de poing », ajoute le syndicat, qui confirme la maîtrise puis l’arrestation du suspect.
Drogue, cigarettes et téléphones
À l’issue de l’arrestation du pilote, trois sacs contenant des stupéfiants, des cigarettes et des téléphones ont été découverts à proximité.
En août dernier, les surveillants de la prison de Rennes alertaient déjà sur la multiplication des envois de marchandises illicites aux détenus par-dessus les murs d’enceinte. À l’époque, des catapultes artisanales étaient utilisées. Drogue, alcool, armes et scies à métaux avaient alors été saisies, malgré la présence de filets de protection au-dessus des cours de promenade.
Cet événement malouin marque un nouveau cap dans l’ingéniosité et les moyens techniques employés par les malfaiteurs pour alimenter le marché noir en prison.


