Dominique A a écrit des textes et des musiques pour les plus grands comme Daho, Bashung, Tiersen, Kent, Calogero…Né en 1968, il est un auteur-compositeur-interpréte, considéré comme l’un des fondateurs de la « nouvelle scène française » au début des années 1990…
Grande voix de la chanson française, le chanteur a accepté de se livrer sans fard au journaliste Grégoire Laville, déjà auteur de Cali-Miossec, rencontre au fil de l’autre(éd. Le Bord de l’eau, 2006) et Quand Rennes s’est revélée Rock(éd. Ouest-France, 2018). « J’ai le sentiment d’être chanteur, de faire ce métier-là, que c’est ma vie, de me dire : quelle chance ! », lui affirme-t-il.
De confidence en confidence, Dominique A s’est dévoilé sans retenue. « J’ai un côté monolithique dans ma façon d’être. Je ne sais pas travailler ma posture, mon attitude en quelque sorte. C’est à la fois ma force et ma faiblesse. » Ici où là, le chanteur distille son existence en des réponses élégantes. Il donne des tournées de mots et de maux comme il chanterait à Nantes, Paris ou Strasbourg.
Entre new-wave et chanson française, il n’a jamais su choisir. Mais entre chanteur et auteur, il a toujours choisi l’excellence. On lira avec délectation cet entretien mené tambour battant en plus de deux cents pages, préfacés par Rebecca Manzoni, journaliste à France Inter. Dominique A, Solide, Entretiens biographiques avec Grégoire Laville, aux éditions Locus Solus, 17 euros.