C’est une histoire de chemins qui se croisent et d’autres qui se séparent. Lilian Brassier revient à Rennes,, plus costaud, plus sûr de lui. Formé au club, il avait pris la tangente pour voir du pays, s’endurcir à Valenciennes, se forger une réputation à Brest. Là-bas, il a grandi sous le vent et sous la houlette de Der Zakarian. Il est devenu l’un des cadres d’une équipe qui a écrit l’une des plus belles pages de son histoire en décrochant une qualification en Ligue des Champions. Marseille l’a tenté, un détour sur la Canebière pour voir si l’air du sud pouvait lui convenir. Mais l’histoire n’a pas duré et le voilà de retour sur les rives de la Vilaine. Plus question cette fois d’être barré par la concurrence, il arrive avec l’envie d’imposer sa patte, de montrer que le gamin de la Piverdière est devenu un homme.
Amine Gouiri, lui, s’en va. Il était arrivé en 2022, la pancarte d’espoir du football français bien accrochée dans le dos. Pas besoin de beaucoup de temps pour mettre tout le monde d’accord. Un doublé contre Fenerbahçe, des coups de génie face à Monaco, Paris, Angers… Un talent brut, une élégance balle au pied, et une régularité qui l’a installé comme l’un des piliers offensifs du Stade Rennais. Cent matchs plus tard, il change d’air, après de bien piètres prestations cette année. Direction Marseille, où Roberto De Zerbi l’attend pour écrire un nouveau chapitre. R
Et puis il y a Glen Kamara. Arrivé cet été de Leeds, on l’a vu à quelques reprises dans l’entrejeu rennais, sans vraiment le voir pour de bon. Huit titularisations en Ligue 1, quelques éclats, mais pas de quoi s’imposer comme une évidence. Alors il prend un billet pour Riyad, direction Al-Shabab, sixième de Saudi League, avec un prêt assorti d’une option d’achat. L’avenir dira s’il était juste de passage ou déjà en partance. Rennes s’ajuste. Certains reviennent pour mieux s’ancrer, d’autres partent voir ailleurs si l’herbe est plus verte. La saison continue, et le Roazhon Park n’attend qu’une chose : vibrer à nouveau.