Le tour de France doit devenir plus vert ! Il a beau remettre un maillot vert au meilleur sprinteur. Cela ne suffit pas…Il faut un départ de la compétition à Notre-Dame des Landes, terre s’il en est de la contestation écologiste. Aux yeux du monde, notre belle France apparaîtrait enfin comme une terre écolo, respectueuse de la planète et non comme un pays de tradition séculaire.
Une compétition solidaire
Adieu la musique d’Yvette Horner, adieu les motos suiveuses, polluantes et pétaradantes, le tour, vieille manifestation éculée sentant la France rance, doit se moderniser. il doit mettre au départ des vélos électriques entièrement recyclés et limités à 30 km/h pour éviter les excès de vitesse sur les pistes cyclables. Il doit surtout cesser toute inégalité entre les coureurs (ses pour ne pas oublier l’écriture inclusive…).
Exit le maillot jaune, le maillot à pois et le maillot blanc, vive une compétition responsable et solidaire où l’on pourrait aisément imaginer des équipes mixtes, voire peut-être animales. Exit l’EPO, vive le pot d’herbes fraiches découpées dans la nature pour faire avancer les cyclistes au moteur vert. A moins que ceux-ci ne préfèrent des concoctions préparées avec soin par la bergère de Notre-Dame-des-Landes ! Recyclage de l’urine !
On aurait ainsi un tour environnemental où les villes étapes seraient choisies en fonction de la couleur politique des élus en place et où les sponsors seraient des entreprises vertes comme Biocoop et non ces « foutus capitalistes » comme Arkea (partenaire breton d’une équipe de cyclistes). On pourrait même rêver de la disparition des caravanes publicitaires Cochounou (trop industrielle) et du journal Mickey (trop américain ).
Au fil des étapes vertes, les coureurs devraient s’approvisionner en buvant de l’eau de source, engloutir les mûres des bosquets et manger végan (le plus possible). Ils devraient enfiler des maillots tricotés à la main (sans polyester) et « pisser » au point 40 pour recycler leur urine. A l’arrivée, les récompenses seraient remises non par des belles plantes (pourtant un mot écologiste) mais par les représentantes des féministes triées sur le volet pour leur engagement.
Encore mieux, il serait désormais interdit d’employer le jargon cycliste jugé trop viril…Adieu les expressions comme avoir tout à droite, chatouiller les pédales, sucer la roue, coup de cul et fumer le cigare…Un lexique environnemental serait donné aux coureurs pour respecter du mieux possible la novlangue environnementale. Enfin la question du « départ » du tour de France n’aurait plus lieu d’être : Grenoble (écologiste) serait la ville de départ et d’arrivée et les villes écolo-socialistes les étapes.