Hubert se faisait une joie d’emmener ses trois enfants au Roazhon Park pour les huitièmes de finale de la coupe de la Ligue entre Rennes et Marseille. Parti avant dix-huit heures de Saint-Grégoire, il espérait rejoindre le stade bien avant le début de la rencontre pour manger une galette-saucisse et voir ses joueurs préférés. Mais c’était sans compter sur les bouchons…
« Très vite, je me suis retrouvé dans les embouteillages », explique-t-il. « J’ai tenté de passer par des petites routes, mais en vain. Tout était bloqué. Il était impossible d’avancer… » A 19 heures, soit quinze minutes après le début des hostilités footballistiques, il a décidé de rebrousser chemin. « Mes enfants étaient très déçus. Heureusement, j’ai pu voir le match à la télé… »
Comme lui, nombreux ont été ceux qui ont préféré abandonner ! En revanche, d’autres sont arrivés juste à temps ou bien plus tard. « J’ai eu de la chance, je suis passé par des petites rues du quartier Cleunay », ajoute Jean. « Mais d’autres amis n’ont pas eu cette chance ! Ils sont resté coincés de longues minutes. Je me demande aujourd’hui s’il est judicieux d’organiser une telle rencontre en début de soirée, un jour de semaine. »
Moins catégorique, Hubert évoque les transports en communs. « Mais pour me rendre à la première station de métro, il faudra que je passe par la rocade ! » Encore une fois, les bouchons rennais sont montrés du doigt. « Rien de grave », diront certains. « Il faut s’organiser autrement. » Sauf que voilà…il devient désormais impossible pour certains d’emmener ses gamins au foot…