Depuis 18 h, ce 1er mai, environ 1000 manifestants étaient regroupés place Sainte-Anne à Rennes, lors d’une manifestation spontanée et non déclarée. Ils ont érigé une maison du peuple en bois, accroché une banderole sur la façade de l’église et entamé une chenille. L’ambiance était plutôt bon enfant. Mais à 21 h 30, le préfet d’Ille-et-Vilaine a demandé aux forces de l’ordre la dispersion du rassemblement à compter de 21 h 30, en vertu de l’application 431-3 du code pénal (https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000006418461/2000-04-13). Après deux sommations, les policiers ont procédé à l’évacuation des lieux, sous les huées de la foule. Durant une heure, ils ont poursuivi les manifestants dans les rues adjacentes où des poubelles ont été incendiées et des feux de palettes allumés. Vers 23 h, le calme était revenu dans le centre-ville. Les forces de l’ordre ont interpellé dix-sept personnes depuis le début de l’après-midi.
