Le 29 décembre 2022, un père de famille de 47 ans comparaissait devant le tribunal correctionnel de Rennes pour des agressions sexuelles commises sur sa fille de 16 ans. Selon les aveux de l’homme, les attouchements auraient commencé lorsque la fillette avait 9 ans et se seraient poursuivis jusqu’à l’âge de ses 16 ans.
A l’audience, l’individu a reconnu avoir caressé les fesses et la poitrine de son enfant et lui avoir demandé de lui toucher le pénis à raison d’une à deux fois par semaine. Sa fille a confirmé ces faits, lors de son audition par les enquêteurs. Elle a également indiqué que son père l’avait forcée à le masturber une dizaine de fois. Tout aussi grave, l’homme a admis avoir rêvé qu’il faisait l’amour avec sa petite.
Il convient de rappeler que le choc qui a bouleversé cette famille n’est pas la révélation en elle-même mais l’ampleur des faits commis qui ont été dissimulés par ce père de famille. » La procureure.
« Il y a une altération de la santé mentale de la victime et un psychologue a conclu à une fragilité psychique avec une tendance dépressive », a estimé un médecin. Durant l’enquête, l’analyse du téléphone du prévenu a révélé de nombreuses recherches pornographiques avec des termes incestueux liés à la famille. La mère, en couple avec l’accusé depuis 2004 et assistante maternelle, n’a pas vu son agrément retiré.
La procureure de la République a dénoncé un « cataclysme » et rappelé l’importance de protéger les enfants et de mettre en place des mesures pour prévenir ce genre de crimes. L’inculpé, qui reconnaît l’intégralité des faits, a été condamné à 4 ans d’emprisonnement dont 18 mois assortis d’un sursis et à une interdiction de tout contact avec sa fille.
Infos + : «mon client a été frappé par sa mère et aurait été témoin du viol de sa soeur par son père», explique l’avocat de la défense.
