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jeudi 6 février 2025
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THOMAS ROUSSEAU : JE ME PRÉSENTE POUR ÊTRE CHEF DE FILE

À la tête du mouvement « L’espoir renaît », Thomas Rousseau annonce officiellement sa candidature à la mairie de Rennes. Rassembleur assumé des droites, il promet un projet « ambitieux », porté par une équipe diversifiée et ancrée dans la réalité locale. Sécurité, logement, mobilité, culture : le prétendant entend répondre aux préoccupations des Rennais. Il a accepté de répondre à nos questions. 

Etes-vous candidat à la municipalité de Rennes ?

Oui, c’est officiel : l’espoir renaît !

Pourquoi ce nom pour votre groupe ?

La capitale bretonne a besoin d’espoir, j’en suis convaincu. Ces derniers mois, nous avons travaillé sur une dizaine de thématiques. Rennes possède de nombreux atouts : entrepreneuriat, créativité, infrastructures, système éducatif performant… Mais elle décroche dans plusieurs classements. Elle est à la traîne économiquement dans le secteur du numérique, qui est pourtant sa force. C’est aussi le cas dans les domaines culturels et sportif où la ville manque d’équipements.

L’insécurité reste votre cheval de bataille…

Les chiffres parlent d’eux-mêmes : depuis 2019, le trafic de stupéfiants a augmenté de 150 %, les viols de 100 %, les coups et blessures de 70 %, et les cambriolages de 50 %. La municipalité actuelle semble déconnectée de la réalité. Elle n’a plus de cap, de vision claire pour Rennes en 2030 ou 2050. Elle ne propose même plus les mesures d’urgence nécessaires. Face à cela, nous avons bâti une dynamique forte, avec une équipe d’une soixantaine de personnes issues de tous les quartiers et de tous les horizons. Nous offrons une alternance, un message d’espoir que les Rennais attendent.

Qui sont les membres de votre groupe ?

Nous avons rassemblé des Rennais engagés dans la vie locale, des anciens élus, des dirigeants d’entreprises, des fonctionnaires, des étudiants… Notre liste représente Rennes dans toute sa diversité et son ADN. Nous avons également des experts dans des domaines clés comme la sécurité, l’écologie, le social ou encore l’urbanisme. Notre objectif est de proposer des solutions concrètes pour 2026 et au-delà.

Pour ma part, je n’ai jamais quitté les Républicains, je n’ai jamais changé d’étiquette politique.  

Votre candidature ne risque-t-elle pas de diviser la droite et le centre-droit, alors que Carole Gandon (Révéler Rennes) ou Charles Compagnon (Horizons) seraient aussi en lice ? Une union ne serait-elle pas préférable ? 

C’est le sens de ma candidature. Mais le simple socle LR est insuffisant pour porter un espoir. Nous voulons réunir toutes les sensibilités de droite et au-delà, autour de ceux qui souhaitent une alternance pour Rennes. Je suis dans une dynamique de rassemblement.

Est-ce que vous vous présentez pour être le candidat suprême à la mairie ? Ou bien comptez-vous vous raccrocher aux listes éventuelles de Carole Gandon et Charles Compagnon ?

Je me présente pour être chef de file. Je ne suis pas installé à Rennes depuis longtemps, mais j’ai des accroches familiales et professionnelles dans la région Bretagne. Au sein de ma liste, beaucoup sont Rennais, d’autres non. Depuis une douzaine d’années, je suis engagé en politique à droite, ce qui n’est pas le cas de tous les candidats que vous venez de citer.

On vous accuse de représenter une droite dure. Est-ce un bon positionnement dans une ville comme Rennes ?

Je tiens à rappeler que 75 % des Français partagent les idées portées par des personnalités comme Bruno Retailleau. Ce n’est pas une droite dure, mais une droite de conviction, qui s’assume et répond aux problématiques des Français et des Rennais. Les citoyens veulent plus de sécurité, moins d’immigration, et une police municipale armée, qui est une demande forte ici, dans la capitale bretonne.

Travailleriez-vous avec le Rassemblement national dans le cadre d’un second tour ?

Je ne ferai aucun accord partisan. Cependant, toutes les personnes partageant nos valeurs sont invitées à nous rejoindre. L’objectif est de construire une alternance solide et crédible, mais sans compromis sur nos convictions.

Quelle est votre ambition pour Rennes ?

Nous avons défini quatre piliers principaux : Rennes en sécurité (tripler la vidéoprotection, renforcer la police municipale, et restaurer la tranquillité) ; Rennes pour tous (logement, famille, petite enfance, accompagnement des plus fragiles) ; Mieux vivre à Rennes (santé, écologie, sport) et Fier d’être Rennais (rayonnement culturel et patrimonial, attractivité économique).

Mènerez-vous de grands projets ?

Nous soutenons par exemple le Grand stade de la famille Pinault, qui est à l’image d’une ville qui a besoin d’être audacieuse et d’être ambitieuse. Ce programme va permettre de créer un nouveau souffle sur le dynamisme économique de notre agglomération qui est un peu à l’arrêt en ce moment.

Pour avoir vécu et voyagé dans beaucoup d’endroits, dans plusieurs métropoles européennes, je proposerai un quartier des musées, autour de l’actuel Musée des Beaux-Arts. Nous réfléchissons à la création d’un grand musée de la Bretagne, qui serait une vitrine de notre histoire et de notre culture en la fac Pasteur.

Quelles sont vos propositions pour la mobilité ?

Je suis favorable au RER rennais pour renforcer le lien vital entre la métropole et le reste du territoire. La capitale de la Bretagne doit devenir une locomotive. Elle doit se mettre au service de toute une région pour créer des richesses pour tous.

Qu’en est-il de votre politique de logement ? Serez-vous dans la construction intensive ? Dans le respect du patrimoine ?

Nous voulons densifier de manière raisonnée. Et nous souhaitons revoir les critères d’accès au parc HLM, en favorisant les professions qui contribuent à l’intérêt général (professeurs, soignants, employés). À terme, nous désirons édicter une réglementation pour faciliter l’accès à la propriété. Pour la question du patrimoine, nous lancerons un service de conseil en architecture pour recréer du lien humain, de l’ergonomie et de la beauté.

Nous supprimerons les subventions aux associations ne contribuant pas directement à l’intérêt général.

La dette de la ville est un sujet préoccupant. Que proposez-vous ?

Un audit complet des finances sera effectué dans une ville de Rennes où la dette est hors de contrôle. Nous souhaitons également numériser certains processus pour économiser et réorganiser l’administration. Le but est clair : désendetter la ville, tout en soutenant les projets essentiels.

Vous avez des contacts avec d’autres élus de la région ?

Oui, nous discutons avec des élus des villes bretonnes, comme avec les leaders d’opposition de Nantes et de Brest. Avec eux, nous commençons à échanger et à travailler sur la vision que nous voulons porter pour les métropoles de l’Ouest en termes de sécurité, d’écologie et de social. Nous souhaitons nous inspirer des bonnes pratiques et construire un axe ambitieux pour les grandes villes de l’Ouest.

Et si vous arriviez derrière d’autres candidats au premier tour ? Vous désisteriez-vous ?

Je suis convaincu que je serai en tête dès le premier tour.

jean-christophe collet
jean-christophe collet
Lancé par le journaliste Jean-Christophe Collet en 2012/2013, www.rennes-infos-autrement.fr devient un site d’informations en 2015 et est reconnu comme site d’informations en ligne par le ministère de la Culture et de la communication.

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