Dans la soirée du mardi 26 novembre 2024, aux alentours de 22 heures, des coups de feu ont retenti au 22 boulevard d’Anjou, à Rennes. Alertés, les policiers de nuit sont intervenus rapidement sur place. Entretemps, un individu blessé par balle au thorax arrivait aux urgences du CHU de Rennes, transportée par sa propre famille. D’après les premiers éléments recueillis, trois hommes cagoulés seraient venus à bord d’une Mercedes de couleur sombre. L’un des passagers serait descendu du véhicule, armé d’un pistolet, et aurait tiré à deux reprises sur la victime avant de prendre la fuite avec ses complices. Une balle aurait touché la porte d’entrée vitrée de l’immeuble Aiguillon, mais aucune douille n’a été retrouvée sur les lieux situés non loin du groupe scolaire Chédid.
La victime, âgée de 24 ans, se trouve dans un état critique, avec un pronostic vital engagé. Une enquête a été ouverte pour éclaircir les circonstances de cet acte. Les autorités procèdent actuellement aux constats sur place, à l’audition des témoins et des proches. La Direction centrale de la sécurité (DCOS) a été saisie de l’affaire. Les investigations se poursuivent pour identifier les auteurs de cette attaque et comprendre les motivations derrière ces tirs en pleine ville. « On vit un véritable cauchemar », expliquait une mère de famille, ce matin, à deux pas du drame. « Cela fait des années que cela dure, » ajoute une dame. « Il y a deux ou trois ans, les policiers étaient venus en nombre pour effectuer des perquisitions. Ils avaient fouillé de grosses cylindrées. » À Rennes, de nombreux règlements de compte perturbent la vie des quartiers et désormais du centre-ville.
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