Pour la quinzième fois depuis le début de l’année 2025, la qualité de l’air à Rennes et dans le nord de l’Ille-et-Vilaine sera classée comme « mauvaise » ce mercredi 5 mars, selon l’organisme de surveillance Air Breizh. En cause, les émissions de particules fines PM 2,5, principalement issues des appareils de chauffage au bois anciens ou défectueux. L’absence de vent aggrave la situation en empêchant leur dispersion.
Face à cette pollution, les personnes fragiles sont invitées à limiter leurs déplacements, tandis que les autres devraient éviter les activités physiques intenses en extérieur. En comparaison, l’année 2024 n’avait enregistré que 11 épisodes similaires, grâce à des conditions météorologiques plus favorables, notamment des précipitations fréquentes qui aident à purifier l’air.
Les prévisionnistes annoncent une amélioration progressive dès jeudi, grâce à un changement de masse d’air et à la remontée des températures, qui devrait réduire l’utilisation des chauffages au bois. Cependant, une autre menace environnementale se profile : la hausse du nitrate d’ammonium liée aux épandages agricoles du printemps. Chaque année, ces pratiques contribuent à une pollution de l’air à l’ammoniac, un phénomène particulièrement marqué en Bretagne.