« Le maire de Rennes ne doit pas forcément être le président de Rennes métropole « , avait déclaré Carole Gandon (En marche) et candidate. « Nous partageons cet avis et pensons, pour notre part, que le futur Président de Rennes Métropole devra être issu d’une des 42 communes de Rennes Métropole hors Rennes comme cela se fait dans bien d’autres agglomérations et Métropoles Françaises », expliquent dans un communiqué le maire de Chantepie Grégoire Le Blond (UDI) et Philippe Bonnin, maire de Chartres de Bretagne et proche d’Emmanuel Macron.
« Il est urgent de redonner à la Métropole un juste équilibre dans sa gouvernance », ajoutent-ils. « Celle-ci passe par l’implication de toutes les communes, et par une responsabilisation de tous les Maires, sans différenciation partisane. A ce jour, et en l’absence de proposition alternative crédible et fédératrice, nous travaillons à faire émerger de notre groupe le ou la futur(e) Président(e) de Rennes Métropole. Celle-ci ou celui-ci, devra être à même de mettre en place, en concertation avec les communes, une nouvelle gouvernance métropolitaine plus équilibrée, plus agile et plus proche des communes et leurs habitants.
Les deux maires travaillent en intelligence, au-delà de leurs différences partisanes, avec plusieurs maires et têtes de listes représentants 15 communes de la Métropole. « Plusieurs séances de travail ont donc eu lieu pour conjuguer ensemble nos visions des mobilités, de l’aménagement, des solidarités ou encore du développement économique de notre Métropole. A l’issue de ces travaux, tenant compte de leur état d’avancement et de la dynamique suscitée par notre initiative, les Maires et élus que nous sommes, pensons qu’il devient nécessaire de nous positionner sur la question de la présidence de Rennes Métropole. »