Les portillons du métro antifraudes sont dans le collimateur du collectif On Existe regroupant des citoyens en situation de handicap de Rennes et sa métropole. Ils entraveraient, voire rendraient impossible leur utilisation par des personnes à mobilité réduite. « Nos craintes sont fondées », écrit le collectif dans un courrier envoyé à Matthieu Theurier, vice-président de la métropole en charge des transports. « Des mésaventures sont récemment arrivées à certaines personnes de notre collectif ne font que nous convaincre de notre position. Un portillon s’est brusquement refermé trop vite sur une personne en fauteuil roulant ainsi que sur son enfant en bas âge ». Contre ces mésaventures, le collectif demande le maintien des boutons d’assistance (et non leur substitution par des télécommandes proposées par la métropole). « Ce dispositif est une sécurité complémentaire et non négociable pour l’accessibilité pleine et entière du métro. Il permettra à n’importe quel usager en situation de handicap de demander de l’aide pour ouvrir le portillon et d’appeler les secours si lui-même est témoin d’une agression ou d’un malaise…. Nos revendications ne sont ni un luxe, ni un caprice. Elles ont pour but d’exercer notre droit fondamental de citoyen : pouvoir se déplacer sans subir de régression. »
Une télécommande comme unique moyen de substitution au bouton d’assistance ne suffira pas à rendre le métro accessible pour tous », explique le collectif.