Environ 28 000 lampadaires (82 000 dans la métropole) éclairent notre belle cité. Leur extinction et leur allumage sont gérés par Enedis grâce à un système de « détecteurs crépusculaires ». « Leur commande est pilotée à partir de 6 postes. Ce système est voué à disparaître, car d’autres technologies plus modernes seront déployées dans les années à venir par Rennes Métropole», explique la municipalité dans un communiqué.
En moyenne, Enedis enregistre une à deux pannes importantes de son dispositif tous les ans et des dysfonctionnements d’une portée moindre tous les quarante cinq jours environ. « Ces pannes peuvent générer potentiellement deux types d’impacts : des retards d’allumages sur une partie de la ville ou des prolongements de lumière bien que le jour soit levé. »
En raison du coût de l’énergie, les équipes de Rennes Métropole et d’Enedis sont pleinement mobilisées pour entretenir de manière préventive ces équipements. Elles veulent éviter la survenue de dysfonctionnements et intervenir le plus rapidement possible. Par nature, les pannes rencontrées lors de l’allumage ou de l’extinction de l’éclairage public sont aléatoires et ne peuvent être anticipées. «Par conséquent, les délais de réparation sont toujours variables.»
Les équipes de Rennes Métropole et d’Enedis travaillent en coordination pour assurer la maintenance quotidienne des équipements et sont mobilisables par un système d’astreinte 24 h/24 h, 7 j/7 . « Cela a notamment été le cas le dimanche 4 septembre dernier où 4 heures ont été nécessaires pour que la panne détectée (vers 8 h) soit résolue par Enedis (aux alentours de midi). Une heure a été indispensable pour régler la panne du samedi 1er octobre ». Par ailleurs, régulièrement, des essais ou vérifications de bon fonctionnement sont réalisés. Ils peuvent occasionner l’allumage de certains quartiers de Rennes en journée. Cela reste toutefois limité dans le temps (exemple dans le quartier Cleunay mardi 27 septembre au matin).