» J’ai aimé me balader sur les divers stands, flâner dans les couloirs majestueux de l’Hôtel-Dieu, parler avec des éditeurs et des auteurs », raconte une jeune femme. Ce dimanche, l’édition rennaise s’est donnée rendez-vous à l’Hôtel-Dieu pour un événement intitulé Shifumi… du nom d’un jeu traditionnel qui oppose deux ou plusieurs joueurs en simultané.
A cette occasion, 19 éditeurs étaient présents pour des dédicaces, des rencontres et des lectures. On comptait des maisons d’édition reconnues localement, comme Goater éditions, d’autres moins connues comme celles de Mané éditions (romans policiers ou sociaux), de Philippe Borzoï avec son roman Debout, ou encore lde La Balade des Livres (Marilyn Degrenne et ses petites histoires qui interrogent les relations homme/femme et l’esprit de tolérance).
Mais il y avait un grand absent en ce beau dimanche d’octobre : les livres sur le confinement. » Les gens en ont marre. Ils veulent entendre des choses positives. Ainsi un de mes livres d’actualité ne rencontre pas le succès escompté. Jamais maman ne serait morte sans me prévenir de l’infirmière Marie-Hélène Rudel, mériterait beaucoup plus d’attention. Il était inspiré de 12 années passées dans un EPHAD. C’est désolant », explique Thomas Van Ruymbeke, des éditions Perséides.
