A quelques mètres d’un petit parc, l’école Villeneuve est une école du quartier Sacrés-Coeurs dans le Sud de Rennes. Elle accueillle des enfants bien sages, des maîtresses formées dans nos établissements républicains. Fermée depuis quelques jours, elle a subi une « vraie attaque » de la part de zadistes en colère ou d’anarchistes-révolutionnaires.
Sans que l’on sache trop bien pourquoi ce petit établissement a été la cible de tagueurs. Ceux-ci ont entièrement recouvert de tags les murs de l’école appelant à la révolution permanente. On peut ainsi y lire : la révolte est gratuite, choisis ton avenir, on va combattre le système en s’en servant…
Ici où là, une dizaine de tags sont visibles de la rue ou de la cour. S’il n’en résulte que des dommages légers (si la peinture est effaçable), la peine maximale pour avoir réalisé un tag ou un graffiti est de 3750 € d’amende, et un travail d’intérêt général. Ce travail peut consister en la réparation des dégâts causés sur un équipement public.
En cas de dommage important, un tag ou un graffiti est puni jusqu’à 2 ans d’emprisonnement et 30 000 € d’amende. Un dommage important cause des dégâts plus lourds, voire définitifs. Par exemple, si une très grande surface a été recouverte de peinture indélébile.