Rue Jules Simon, à deux pas de la République et le long des halles centrales, Soazic et Jean-Luc Rescamp, ainsi que leur gendre, Arun Pakalapati, ont repris tous trois la crêperie Saint-Georges. Depuis quelques jours, ils sont installés derrière les fourneaux et en salle pour proposer des recettes originales aux aficionados des crêpes au blé noir.
Ici, pas de galette-saucisse. À la crêperie Le Sarrasin aux 100 couverts (le nouveau patronyme), les galettes sont rehaussées par les mets les plus délicats et les produits de notre région. Répondant aux noms de plages bretonnes, elles deviennent des plats délicieux, presque gourmands, grâce aux multiples talents d’une brigade dirigée d’une main de maître par Jean-Luc. Sans dévoiler leurs secrets, les convives ne trouveront rien à redire sur la Tahiti, la Sillon ou encore la Poulafret.
Des galettes revisitées
Dans un décor chic et cosy (rien n’a été changé) sur une surface de 350 m2, Arun et Soazic accueilleront les Rennais avec tact et chaleur. Rien de surprenant. Arun est un ancien de l’école Vatel et Soazic, une professionnelle aguerrie de la restauration. Dans un passé pas si lointain, elle dirigea une brasserie gastronomique (Le Pichet, Vitré), le Germinal (Cesson), l’hôtel-restaurant, Le Relais fleuri (Le Rheu) et même la cuisine de l’émission Fort Boyard.
Poulafret : curry au poulet fermier de Janzé, épinards, coriandre, glace au gingembre confit
Au Pichet, à Vitré, Soazic fut remarquée par la célèbre Maïté (truculente animatrice de télé) pour son couscous au blé noir et son blanc de poulardes farcie aux langoustines nappée d’une sauce rhubarbe. Tout aussi talentueux, son mari fut longtemps chef entre Saint-Tropez et Courchevel. Il fit par ailleurs de longs passages au Jules Verne (restaurant de la Tour Eiffel), à la Duchesse Anne et dans un étoilé de Chamalières (ville du président Giscard d’Estaing). Crêperie le Sarrasin, 17 rue Jules Simon, 35 000 Rennes. Fermé le dimanche et le lundi. Ouvert les autres jours de 12 h à 14 et de 19 h à 22 h.