Sorti en septembre 2020, le premier roman de la Rennaise Sarah Bell, Et les Beatles chantaient, est publié aux éditions Annick Jubien. Il emprunte son titre à la célèbre chanson de Laurent Voulzy où l’on découvrait une « petite fille oubliée » et Liverpool, patrie du groupe anglais !
Sarah Bell est documentaliste, mais ce qu’elle préfère par-dessus tout c’est d’écrire. Il y a quelques temps, sa passion a ressurgi comme un refrain… lors de la découverte de son ancien journal intime. En quête de vérité, et peut-être en recherche d’identité elle-même, elle a repris la plume. « L’écriture est son monde intérieur, un monde protecteur », explique-t-elle.
Après quelques ateliers d’écriture, la jeune écrivaine a remporté plusieurs concours de nouvelles. Son premier roman autofictionnel évoque l’histoire de Becky-Jane, jeune enfant de Liverpool bien vite arrachée des bras de son père, alcoolique et violent. Il aborde l’enfance, la dure réalité du passé influant sur l’avenir et les chocs précoces. Il est une sorte d’exutoire à la parole libératrice. « Les mots nous aident à avancer », complète l’écrivaine.
Et les Beatles chantaient est aussi un roman d’actualité où l’on traite des violences faites aux femmes, « cette folie des adultes ». Mais Sarah Bell n’est loin d’être moralisatrice. Elle n’a pas eu l’intention de délivrer un message particulier. Elle tient juste à rappeler « qu’on est toujours marqué par nos ancêtres, par des histoires que l’on ne contrôle pas, que l’on ne maîtrise pas ». Et les Beatles chantaient, Sarah Bell, aux éditions Annick Jubien.