C’est avec une immense tristesse que nous avons appris la disparition de Gérard Souchet, magicien renommé rennais et créateur du festival Vive la Magie. Professionnel depuis 1988, il a enchanté les publics brétilliens et bien au-delà, se produisant dans le Morbihan, la Loire-Atlantique, les Côtes-d’Armor, le Finistère et sur l’ensemble du territoire français. Il était une figure incontournable des événements d’entreprises, de soirées privées, et d’animations pour collectivités où l’humour et le mystère se mêlaient habilement.
Précurseur du close-up en Bretagne, Gérard Souchet se démarquait par son talent unique et son approche conviviale de la magie. Sa devise, « Ne rien comprendre et aimer ça ! », résumait parfaitement l’essence de ses spectacles. Il apportait à chaque représentation une verve singulière, une bonne humeur communicative, et une dextérité inégalée. Il savait plus qu’un autre transformé chaque réception en événement mémorable.
Son festival « Vive la Magie » est devenu une référence internationale. Il réunissait des prestidigitateurs de renommée mondiale. Gérard a révolutionné cet événement en un rendez-vous familial incontournable, où de nouveaux talents prometteurs émergeaient devant nos yeux souvent ébahis (il faut le reconnaître). Au-delà de ses compétences d’organisateur, Gérard était un magicien d’esprit. Toujours sympathique et prévenant, on ne s’ennuyait jamais avec lui.
Sa bienveillance, son sourire chaleureux et son enthousiasme contagieux ont laissé une empreinte indélébile dans le cœur de ceux qui ont eu la chance de le côtoyer. Pour beaucoup, il n’était pas seulement un professionnel de la magie, mais aussi un mentor, un ami, et un guide. En 2025, le festival fêtera sa 17e édition. Il rassemblera une fois encore des magiciens exceptionnels pour enchanter petits et grands, repoussant les limites de la réalité. En ces moments de douleur et de souvenir, toutes les pensées vont à Monique Bruchet Souchet, ses enfants, à ses proches, et à tous ceux qui ont été touchés par sa magie. Crédit : DR.
