En pleine période de Covid 19 où la culture est à l’arrêt, L’Antipode croit plus que jamais en ses projets. Dirigée par une nouvelle directrice depuis le 1er février 2021, Stéphanie Thomas-Bonnetin (46 ans), la « Maison » entend poursuivre dans la continuité ses nombreuses activités : expositions, concerts, lieux de résidence pour les artistes…Mais elle prévoit de le faire dans un nouveau cadre d’ici la rentrée prochaine, si la situation sanitaire le permet.
A l’étroit dans ses bâtiments actuels où elle était depuis 1970, l’Antipode déménagera dans le quartier de La Courrouze dès la rentrée prochaine. Elle proposera à son public une bibliothèque bien plus vaste, une salle modulable de plus de 1000 places, un studio de création, un bar-club…à moins d’un kilomètre de son lieu actuel. « Nous allons étoffer notre équipe à 18 personnes pour un montant d’1, 9 million d’euros », explique la directrice.
Dès aujourd’hui, L’Antipode envisage un projet culturel tourné vers des nouvelles formes artistiques, les artistes locaux, les tarifs adaptés pour tous avec un accent mis sur le développement durable, la diversité et l’égalité entre hommes et femmes. Son bâtiment actuel va lui, être récupéré par la Mairie et une inconnue demeure quant à savoir ce qu’elle va en faire. Une page se tourne et nouvelle s’écrit.
Née à Rennes et passionnée par le théâtre (notamment d’improvisation), Stéphanie Thomas-Bonnetin a été directrice de Ferarock (Fédération des radios associatives musiques actuelles) durant huit ans et de divers équipements culturels. Surnommée Stiff, elle anime une émission musicale sur Canal B. Son prédécesseur Thierry Ménager sera chargé de mission jusqu’en décembre pour assurer le suivi des travaux.