Dimanche 11 avril, 18 h 15, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin arrive au centre culturel musulman Avicenne recouvert cette nuit de tags racistes. Il descend un petit chemin. Entouré par le Préfet Emmanuel Berthier, il salue la maire de Rennes, Nathalie Appéré, les députés Florian Bachelier, Laurence Maillart-Méhaignerie, la sénatrice Françoise Gatel, le président du conseil départemental Jean-Luc Chenut…et des représentants des cultes rennais.
Après un mot pour tout le monde, le ministre s’engouffre dans une salle avec les représentants des Musulmans rennais. Trente minutes plus tard, il ressort pour dire quelques mots à la presse. « Ces inscriptions sont des insultes à la France et au gouvernement français », a expliqué le ministre . »Tout lieu de culte, d’inspiration religieuse, est et restera le bienvenu dans notre pays. »
Auprès de lui, nombreux ont été les hommes et les femmes politiques à réagir. « Cet acte ne reflète pas le vivre ensemble de notre territoire. Mais il faut être vigilant par rapport à ce type de méfaits et condamner fermement les auteurs. Il ne doit pas y avoir la moindre place à ces réactions haineuses », a commenté la maire de Rennes, Nathalie Appéré.
Député En Marche, Florian Bachelier a tenu lui aussi à réagir. « Quand la parole politique se tend, on assiste à une série d’actes violents. Nous avons besoin d’apaisement et le message délivré par le ministre est celui-là. » Même sentiment chez Carole Gandon, porte-parole de l’opposition. « C’est important d’apporter mon soutien à l’équipe d’Avicenne et d’être aux côtés d’élus de tout bord pour soutenir nos valeurs de liberté, d’égalité, de fraternité et de laïcité », convient Carole Gandon (En Marche), porte-parole de l’opposition rennaise. « On doit faire bloc dans ce genre de circonstances. »