Florence est une fan inconditionnelle des Rouge et Noir. Lors du match de son équipe préférée contre Arsenal (voir notre article) à Londres, elle avait été bloquée en Gare du Nord par les grévistes de la SNCF. Heureusement, elle était arrivée in extremis dans les tribunes de l’Emirates stadium. Ce 14 février, elle devait prendre l’avion à Nantes pour assister au choc entre l’AC Milan et le Stade rennais. Mais la Rennaise et ses amis se sont retrouvés encore une fois dans une « belle galère», grève de chauffeurs de taxi oblige. « Il a fallu trouver une solution, tous les accès sur Nantes étant bloqués », explique-t-elle. « Nous ne pouvions pas rejoindre le parking de l’aéroport. Heureusement, nous connaissions des Nantais. Ceux-ci nous ont déposés à 20 minutes du terminal, à Bouguenais, après avoir stationné notre véhicule. Nous avons marché sur le bord de la route et à travers champs ! C’était Walking dead. » Mais visiblement, elle n’était pas la seule dans cette situation délicate. « Certains sont passés par Nantes où ils ont emprunté une navette ou encore un tramway. Ils sont arrivés juste à l’heure pour embarquer tout comme nous. » Demain, la situation pourrait être la même. Un conseil aux dernier supporters rennais : il faut venir avant 7 heures pour prendre son avion. « Putain de Nant… A croire qu’il font exprès », s’est exclamé un fan rennais en rouge et noir. Depuis 7 h, ce 14 février, la mobilisation des conducteurs de taxi se concentrait sur les accès vers l’aéroport de Nantes, avec un barrage filtrant sur place. Ces chauffeurs protestent contre la concurrence des VTC.
