« Ceci n’est pas une guerre, c’est un génocide », mentionne une pancarte en bois, tenue par une dame devant la République, ce samedi 4 novembre, à 15 h. Derrière elle, une femme brandit d’une main un drapeau palestinien et, de l’autre, une affiche où elle demande un cessez-le-feu immédiat dans la bande de Gaza. « Silence, on tue des enfants », a écrit sur panonceau une autre dame coiffée d’un keffieh.
Depuis début du conflit entre Israël et Gaza, des manifestations sont organisées dans la capitale bretonne à l’appel de plusieurs associations (France-Palestine-Solidarité, l’Union juive française pour la paix…), partis politiques (NPA, LFI, Parti de Gauche, Révolution permanente…) et de syndicats souvent étudiants (Solidaires 35).
Ce samedi, le rassemblement a réuni environ 700 personnes dans le centre-ville de Rennes, soit un peu plus que le 28 octobre dernier (500). Sous la pluie, elle a emprunté la place de Bretagne, le boulevard de la Liberté et l’esplanade Charles-de-Gaulle sous les banderoles et les slogans (Gaza, Rennes est avec toi). À la fin du cortège, de nombreuses prises de paroles ont demandé où « l’arrêt des bombardements », « la levée du blocus », l’engagement de la France, la fin des déplacements de population. De nouveaux rassemblements auront lieu mercredi et samedi prochain à Rennes.