Des personnes exilées ont trouvé un abri depuis le 11 juillet, au bâtiment Ereve, sur le campus Villejean de l’Université de Rennes 2. Elles venait d’être expulsées d’un édifice appartenant au Conseil Régional (voir notre article). « Sans solution de relogement, elles sont en situation d’extrême fragilité », assure l’intersyndicale dans un communiqué. « Parmi elles, on compte une femme seule très souffrante, une épouse très malade et son mari, une dame en traitement contre le cancer, et son fils majeur. »
Une famille de 3 adultes, dont le père est très malade et une seconde composée de la mère, de 2 enfants de 11 et 7 ans, et de la grand-mère.
Face à leur situation de dénuement, l’université a accepté leur prise en charge dans ses locaux. Mais elle leur demande aujourd’hui de partir avant les congés d’été. « En tant qu’organisations syndicales, nous exigeons des services préfectoraux leur relogement et l’accès à un hébergement d’urgence. L’absence de réaction de la préfecture qui dure depuis une semaine revient à les condamner à vivre dehors sous des tentes et les expose à des risques graves pour leur santé et leur sécurité. »
Les syndicats (CGT-SUD-Union Pirate-FSU) en appellent au préfet, aux collectivités locales, aux opérateurs de l’État (CROUS) afin qu’ils prennent leurs responsabilités pour répondre à cette situation humanitaire. Ce soir, les exilés ont rejoint le parc de Bréquigny (selon une information du journal Ouest-France), la faculté fermant ses portes pour cause de vacances.
