Pour gérer au mieux les blocages des agriculteurs, la préfecture a ouvert ce mardi 30 janvier un centre opérationnel départemental (COD), à compter de 9 h. Aux côtés des services préfectoraux, participent au COD des officiers de liaison de la Police nationale et de la Gendarmerie, les hommes de la Dir ouest et la DDTM 35 (Direction départementale des territoires et de la mer).
À 10 h 30, les paysans barraient la RN 137 dans les deux sens au niveau de Bain de Bretagne. À 11 h, ils étaient sur la RN 24, à hauteur du Rheu et sur la RN 157 à hauteur de Châteaubourg. A 17 h 30, ce jour, quatre barrages routiers sont en cours sur RN 24 (Le Rheu), sur la RN 137 ( Bain de Bretagne), sur la RN 157 (Chateaubourg) et sur RD 137 (Miniac Morvan).
Débuté lundi, le barrage autour de la capitale parisienne se poursuit ce mardi. « Tous les accès à Paris sont paralysés », a indiqué sur RMC Arnaud Quémard, directeur général de la Sanef (Autoroutes de France). « Sur l’A1, l’A4, l’A6 ou encore l’A13, des agriculteurs ont passé la nuit dans leur tracteur après avoir entamé lundi après-midi leur action. À 8 h 30, neuf portions d’axes routiers étaient bloquées, selon la Direction des routes Île-de-France », explique le journal Le Parisien.
Dernière minute : Afin de fluidifier le trafic, le Préfet d’Ille-et-Vilaine limite la circulation des poids lourds sur la RN 137 dans le sens Nantes-Rennes, à partir d’aujourd’hui, 17h00. La sortie est obligatoire, à l’échangeur de Nozay (44)
Infos + : D’après une source policière, les manifestations autour de Paris ont impliqué lundi un millier d’exploitants et « un peu plus de 500 engins ».
