Les communes de l’agglomération rennaise veulent privilégier les mobilités douces. À compter de septembre 2023, Chantepie, Chavagne, Rennes, Saint-Jacques-de-la-Lande, Rennes et Vezin-le-Coquet mettent en place le dispositif La ville à 30. « Elles rejoignent les 12 autres municipalités de Rennes Métropole qui l’avaient déjà installé », explique la métropole dans un communiqué de presse.
Le niveau sonore des circulations est abaissé.
Cet abaissement est un gain conséquent pour la sécurité. « La distance de freinage est réduite de moitié », précise la ville. « Le champ de vision est plus large et l’attention à l’environnement plus importante. A 30 km/h, le risque de décès lors d’un choc avec un piéton ou un cycliste est divisé par 9 par rapport à une collision à 50 km/h», convient la métropole.
D’après les élus, la ville à 30 favorise les mobilités douces et un meilleur partage des espaces urbains. « Cela permet de réduire la vitesse de tous les véhicules. Piétons, cyclistes et riverains gagnent ainsi en sérénité. » À Rennes, environ 75 % des 600 km de voies de circulation sont déjà restreints à une allure maximale autorisée de 30 km/h.
À compter du 4 septembre 2023, cette proportion passera à 94 %. Seuls quelques boulevards resteront à 50 km/h avec une signalisation adaptée. « Cette opération s’inscrit dans une dynamique d’apaisement comme l’arrivée de la ligne b du métro, la réorganisation du réseau de bus ou la zone à trafic limité dans le centre historique de Rennes. »