Devant la tour Solidor et la piscine des Bas-Sablons, à Saint-Malo, ce jeudi après-midi, après le passage de la tempête Ciaran, la promeneuse malouine a eu la surprise de voir de nombreux poissons échoués. « Il y en avait tout plein, surtout auprès du bassin nautique », explique-t-elle. « Les goélands n’en voulaient plus. Ils en ont laissé ! C’était principalement des mulets. » Les tempêtes marines peuvent perturber l’environnement aquatique de différentes manières, notamment en provoquant des changements dans les courants, la température de l’eau et la pression atmosphérique. « Ces perturbations peuvent affecter la capacité des poissons à naviguer et à rester en sécurité dans la mer », explique un scientifique rennais. « Mais toutes les espèces ne sont pas pénalisées de la même manière. Certaines peuvent être plus vulnérables que d’autres. Dans tous les cas, la gravité de l’impact dépendra de la force de la tempête, de la topographie locale, de la géographie de la région côtière et d’autres facteurs. » Restera à un scientifique le soin de vérifier la corrélation entre la tempête Ciaran et ces échouages. Cette année, des cinidaires qui peuvent s’apparenter à des méduses — surnommés d’ailleurs « les méduses bleues » — ont fait parler d’eux dans la presse, à l’occasion d’échouages massifs dans les Alpes-Maritimes, en avril 2023, puis dans le Finistère, en mai 2023.