À Rennes, la tour des Horizons (133 mètres) règne souvent en maître. Pourtant, un autre immeuble, un peu moins glorieux, mais tout aussi fascinante, mérite qu’on y prête attention : la tour de la Sécurité sociale, autrefois appelée Aurore. Cet édifice brutaliste des années 70, critiqué autant qu’admiré, offre un point de vue saisissant sur la capitale bretonne. De là-haut, on aperçoit Eurorennes, le quartier sud, la tour TDF de Cesson, la tour et bien sûr, des joyaux historiques comme, Sainte-Thérèse, Notre-Dame et le palais Saint-Georges. On y observe même la brume de pollution…
Malgré son architecture brute, la tour devient un promontoire idéal pour observer la complexité urbaine de Rennes. De cet ouvrage, on pourrait presque se croire dans une des villes décrites par Calvino, où chaque bâtiment, chaque rue raconte une histoire. Appelée jadis Aurore, elle est aujourd’hui connue sous le nom de Sécurité sociale. Construite dans les années 1970, elle est l’une des bâtisses les plus emblématiques de Rennes. Elle abrite principalement des bureaux, dont ceux de la CPAM (caisse primaire d’assurance maladie), d’où son surnom. Il y a aussi d’autres administrations publiques ainsi que des entreprises privées qui y ont leurs locaux.
À plus de 100 m de haut, cet édifice se distingue par son architecture typique des années 70, avec une structure en béton brutaliste, assez fonctionnelle. Il est aussi un sujet de débat, certains habitants et architectes critiquant son aspect massif et peu esthétique, des constructions de cette époque.
Au fil des années, la tour a fait l’objet de discussions concernant sa rénovation ou son éventuelle destruction, mais elle reste encore aujourd’hui en usage et joue un rôle important dans Rennes. Un projet visait à moderniser la structure tout en améliorant son efficacité énergétique. L’ensemble de ses fenêtres pourrait être changé dans les mois qui viennent.
