Niché sur une crête rocheuse, Saint-Germain-sur-Ille est le nouvel eldorado aux portes de Rennes. Croquignolet à souhait, il séduit les néoruraux par son charme, sa petite église en schiste, ses chemins de halage le long du canal d’Ille-et-Rance, et son monument aux morts. Peu grande (368 hectares), la localité abrite 1000 âmes amoureuses de leur village où les maisons ne coûtent pas la peau des fesses !
Lové sur lui-même, ce bourg compte un troquet sympa et bien sûr quelques petits commerces. Idéal pour une population «fan » qualité de vie et de tranquillité. « Nous sommes au paradis », convient l’un d’eux. « C’est la campagne aux portes de Rennes »
Ici, les promeneurs goûtent aux joies de la balade le long du canal. Ils peuvent même y visiter l’atelier du canal. Unique en France, cet endroit perpétue l’art des charpentiers, la construction et la réparation des portes d’écluses.
En revenant dans le village, les Rennais en goguette pourront décocher un regard sur l’église (XV-XVIII-XIXème siècle) où l’on voue une grande dévotion à Saint-Nicolas (retable Saint-Nicolas, œuvre du sculpteur Noël Blandin en 1693). À moins qu’ils ne préfèrent les vieilles bâtisses. Caché derrière des arbres et entouré d’un parc à l’anglaise, le château du Verger du Coq (propriété jadis du grand-père du général Boulanger) est composé d’un logis ressemblant fort aux demeures des parlementaires rennais et d’une chapelle du 17e siècle renfermant un retable en marbre et tuffeau.
Appelé jadis Saint-Germain-la-Montagne (on comprend un peu pourquoi !), Saint-Germain-sur-Ille profite d’une halte ferroviaire bien pratique pour rejoindre la capitale bretonne et se rendre au turbin. À faire au plus vite… pour découvrir un coin de campagne brétilienne encore trop négligé par les citadins de la grande ville toute proche !
Petit crochet : La chapelle des bateliers est située à deux pas de Saint-Germain.
