L’opposition d’un groupe de Rennais à l’extension des locaux du Stade Rennais sur le site de la Piverdière (et donc de la Prévalaye) devient politique. « J’aimerais connaître la position de la maire sur ce projet », a demandé Loïck Le Brun, élu de l’opposition municipale de droite, lors du dernier conseil municipal de Rennes. « L’aménagement du parc de la Prévalaye et le sort du centre d’entraînement du club rennais mériteraient des débats et des éclaircissements », a expliqué Carole Gandon (En Manche). « La décision de transférer ainsi 8 hectares supplémentaires sans débat, sans concertation, au Stade Rennais, est-elle en cohérence avec vos positions affichées sur « l’artificialisation » des sols, la biodiversité́ et la concertation. »
« Pour concerter, faut-il encore avoir un projet ! », a répondu Marc Hervé, premier adjoint au maire. « Le Stade Rennais en a eu plusieurs sur la ville de Rennes et ailleurs. » Mais aujourd’hui, les choses deviendraient toutefois plus précises. « L’actionnaire du club lui-même veut rester fidèle à notre territoire. Il souhaiterait ardemment positionner son devenir et de ses équipements sur le site de la Piverdière. C’est une excellente nouvelle pour l’ensemble de notre territoire des Rennais et des Rennaises. » Dès lors, la discussion devrait pouvoir commencer. « Nous avons à travailler ardemment avec le Stade Rennais pour passer des intentions exprimées ici ou là à la définition précise d‘un projet. Dans les prochains temps, nous aurons vocation à créer un comité de gestion associant l’ensemble des usagers à l’échelle du grand site de la Prévalaye. »
La phrase du jour : « Sur ce site, l’approche a toujours été la préservation des terrains agricoles tout en accompagnant un acteur historique », confie Marc Hervé.