« Nous allons faciliter l’installation de projets d’agriculture urbaine », a expliqué Daniel Guillotin, élu rennais, lors du conseil municipal de Rennes, le lundi 1er avril. « Nous allons conjurer l’irréversible et lutter contre le changement climatique, » a-t-il ajouté. A la Prévalaye, au Sud de Rennes, il prévoit de confier à des porteurs de projets six parcelles agricoles représentant 11,5 hectares sur les 450 hectares du lieu.
Pour faire acte de candidature, les Rennais auront jusqu’au 17 mai prochain. « Pendant une période d’un an et demi environ, les parcelles seront mises à disposition à titre gratuit par la Ville. Si l’essai est concluant, les porteurs de projets pourront signer avec la collectivité un bail rural à clauses environnementales, qui permet des investissements et d’être éligible à des aides agricoles », explique la municipalité rennaise sur son site.
Mais attention, les porteurs de projet maraichers, céréaliers, éleveurs, arboriculteurs ne pourront pas faire n’importe quoi. Ils devront sensibiliser à l’écologie et faire preuve de pédagogie à l’égard des populations. Mais pas seulement…ils devront approvisionner la cantine de la ville et être soucieux de la biodiversité et de la culture écologique (AB). « Ce projet nous donne le sourire », s’est félicité Mathieu Theurier, élu écologiste. « C’est un grand pas pour le développement d’une agriculture locale. »
« La recherche de l’autonomie alimentaire, ajoute l’élu écologiste, est aujourd’hui un impératif pour les grands territoires et des villes comme Rennes. Mais ce mouvement doit s’amplifier dans les années qui viennent dans notre agglomération dans des endroits comme Le Blosne, Baud-Chardonnet… et des sites dont nous disposons sur nos différents sites. » Des expérimentations ont déjà été menée dans le Jardin des Mille Pas ou PermaG’Rennes (micro-ferme en permaculture).
Intéressant mais, pendant ce temps-là, Bertrand Robert, le dernier agriculteur/éleveur de St Jacques de la Lande, à 2 pas de la Prévalaye, galère pour survivre..