Jeudi 19 mai, on a une impression de déjà-vu dans les rues de la capitale bretonne. Encore une fois, des manifestants défilent contre la loi travail.
Mais pour une fois, il n’y a pas de cortège dans le centre ville. Les opposants prennent la direction de la route de la Lorient en passant par le mail. Une fois arrivés devant Roazhon Park, ils tentent à plusieurs reprises de bloquer la rocade jusqu’à 15 heures. « C’est le jeu du chat et de la souris au milieu des fourrés ! », fait remarquer un témoin.
Vers 14 h 30, des manifestants installent un barrage à hauteur du quartier Cleunay. Après avoir été chassés du périphérique vers 15 heures, ils rejoignent le centre ville où ils finissent par se disperser non loin de la place des Lices sous les contrôles des policiers. Mais le fait le plus marquant reste l’interpellation en flagrant délit de dix-neuf individus à six heuers du matin par les policiers dans six stations du métro.
Selon le procureur de la République, les radicaux, pas tous Rennais, voulaient saboter le métro et ainsi provoquer son dysfonctionnement.Iils ont été placés en garde en vue où selon nos informations ils auraient refusé de décliner leur identité. Une enquête est en cours. La maire de Rennes, Nathalie Appéré, rappelait aujourd’hui sa détermination et sa fermeté face aux casseurs.
Attendons d’en savoir plus. Si l’acte est en soit condamnable, attention au traitement de l’info : sabotage d’une rame ou sabotage du système de billetterie ?
Laurent, nous en saurons certainement plus dans le courant de la journée