Rennes n’était plus sous le feu de l’actualité. Tout l’été, la ville était redevenue calme. Plus de slogans, plus de vitrines cassées, plus d’élus dans les journaux pestant contre les casseurs et plus de manifestants vociférant contre le gouvernement. La capitale bretonne vivait un moment de répit.
Mais avec la rentrée des étudiants, la rentrée tout court, on a retrouvé nos manifs, notre hélicoptère de la gendarmerie, nos manifestants cagoulés, nos CRS. Bref, on a retrouvé nos vieilles habitudes. En revanche, à l’exception de quelques coups de matraques distribués ici où là, la manifestation est restée plutôt calme. Juste avant le déjeuner, elle est partie de l’esplanade du Général de Gaulle vers le centre ville où des barrières anti-émeutes et un important dispositif de sécurité étaient mis en place par les autorités.
Durant deux heures, environ 3000 manifestants (2000 selon la police) ont défilé dans les rues de la capitale bretonne parfois en deux cortèges : l’un officiel et l’autre composé principalement d’étudiants. La manifestation s’est disloquée vers 14 heures. Rien n’est à signaler à part le bruit infernal de l’hélico qui incite les Rennais à marcher le nez en l’air… et quelques tensions ici où là entre les radicaux et les policiers.
Les policiers sécurisaient la manifestation
A la tête du cortège, des étudiants et des radicaux.
