Lors du récent conseil municipal de Rennes, lundi 4 décembre 2017, l’élue et conseillère bretonne Ana Sohier a rappelé l’importance des espaces publics (les bois, les places et les parcs). « Ils font partie du patrimoine urbain et de l’identité de notre ville », a-t-elle commenté devant ses collègues rennais.
« Ces espaces publics, a-t-elle ajouté, sont des lieux de vie. Répondant aux besoins de l’ensemble de la population, ils appartiennent à tous et sont vecteurs de lien social. Il faut donc leur attacher une importance particulière. » Malheureusement, à Rennes et particulièrement dans le centre-ville, la qualité des espaces et l’équilibre des usages seraient rompus…
Ce n’est pas qui nous l’affirmons, mais notre conseillère. A l’appui de ses dires, elle met en avant la mauvaise intégration des chapiteaux, des barnums, des signalétiques. Elle parle même du « développement anarchique de certaines terrasses qui ne permettent plus de circuler dans de bonnes conditions » et de « leurs chauffages extérieurs qui sont une pure aberration écologique et qui devraient être interdits par notre collectivité. »
Certes, reconnait-elle, les terrasses sont une « manière d’animer, de dynamiser l’espace. Elles participent à l’attractivité. » Mais « penser uniquement terrasse » serait oublier les autres usagers. Face à ces constats, Ana Sohier demande un grand chantier ambitieux pour déterminer de nouvelles règles. Les propriétaires d’établissements sur le Mail ou ailleurs vont sans doute apprécier…
Son intervention :
.@ElusEcoloRennes d'accord avec @AnaSohier pour mettre fin aux terrasses chauffées couvertes. Pour la réappropriation des espaces publics à #Rennes, pour la réduction des conso energétiques, pour amélioration des circulations douces, pour visibilité du patrimoine #CMRennes
— Valérie Faucheux (@ValFaucheux) December 4, 2017
Petit plus. Ana Sohier montre du doigt d’autres occupations d’espace : « les mobiliers, les enseignes de certains commerces ou encore les mobylettes occupant l’espace public sans autorisation. » Un commerçant du centre ville avait d’ailleurs récemment alerté notre rédaction sur la prolifération des cyclistes Deliveroo sur la place de la Mairie de Rennes.