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jeudi 28 mars 2024
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FOU DE PATRIMOINE !

Connu sous le nom d’asile de Saint-Méen par les vieux Rennais, le centre hospitalier spécialisé Guillaume Régnier ouvrait ses portes lors des Journées du Patrimoine, le dimanche 17 septembre 2017. Dans un endroit où les Rennais ont tous un ami, une connaissance en souffrance, les visiteurs ont découvert un site d’une infinie tranquillité et beauté construit par un architecte rennais, Jean-Marie Laloy (grand père du peintre Yves Laloy) entre 1902 et 1905.

Loin des classiques bâtiments du centre ville, l’établissement abrite une chapelle où les curieux peuvent y admirer un magnifique dôme, une statue de Saint-Méen, un Christ en croix et des mosaïques d’une parfaite beauté vraisemblablement réalisées par le père d’isidore Odorico lui-même. »Convenons le, ce bâtiment est tout simplement magnifique », note un visiteur de passage.

                                  Noé par François Lanno

Plus loin, en descendant par des escaliers avec des armatures en fer du plus bel effet, la cour d’honneur propose un moment d’architecture de sérénité. Elle offre une vue sur une statue de Noé (1864) de François Lanno et un grand escalier descendant vers les bâtiments plus neufs et quelques jardins où l’on déniche des châtaigniers et des petites maisonnées de jardiniers. « C’est un endroit surprenant, ce centre hospitalier » dit un vieux monsieur. « Je ne connaissais pas du tout. Je ne regrette pas d’être venu ! »

Pas de chance, en revanche, les visiteurs du jour n’ont pu voir dans le salle du conseil le tableau représentant Guillaume Régnier au XVIIe siècle lors de la transaction d’achat des bâtiments qui allaient devenir le centre hospitalier spécialisé portant aujourd’hui son nom. Ce sera certainement pour une prochaine fois !

Odorico bis. Lors de la visite, une information nous a été donnée fortuitement. L’un des bâtiments abritant la pédopsychiatrie pourrait être détruit. Il abriterait notamment une mosaïque d’Odorico.

Le mal de Saint-Méen. Au XVIIe siècle sévissait le mal de Saint-Méen, nommé par les médecins « prosa » et rongeant les os. Pour s’en prémunir à l’époque (ou tout simplement l »atténuer), les malades effectuaient le pèlerinage de Saint-Méen de Gaël. Devant la misère des pèlerins se rendant à Saint-Méen-le-Grand, Guillaume Régnier acquiert le 4 septembre 1627 divers bâtiments relevant de l’abbaye de Saint-Georges (devenus le centre hospitalier) et leur offre gîte et couvert.

Jean-Christophe COLLET
Jean-Christophe COLLET
J-C Collet est journaliste et auteur (Lieux romantiques à Paris, Bretagne Chic, On dit qu'en Bretagne, Bretagne pas chère, Livre blanc sur le Nucléaire...).

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