A Ercé-près-Liffré, il est un artiste pas comme les autres. Boris Besnard, plus connu sous le nom de Borbès, s’est mis en tête de concurrencer les grandes enseignes Ikéa et les autres.
« Il n’est pas besoin de se rendre chez Casto pour acheter un tableau avec des tulipes !», répète-t-il à l’envi. «On peut très bien acheter une de mes toiles. Cela sera beaucoup moins cher et certainement personnalisé ! »
De l’art thérapie
Avec Borbès, on n’est pas dans le nombrilisme artistique. On n’ergote pas. On n’est pas dans les théories en «isme ». Le beau est assurément un art qui plait sans concept. «Je ne me fais pas toujours des copains dans le milieu artistique. » Mais qu’importe, lui, le diplômé d’un doctorat « d’autodidactie », comme il aime à répéter, continue son petit bonhomme de chemin. « Un jour, j’ai recouvert d’un rouge à lèvre un tableau d’une grand enseigne. J’en ai sorti quelque chose de sympa. Je me suis dit, tiens pourquoi pas me lancer !»
Depuis, il ne cesse de peindre au couteau, au pinceau, à la bombe. « Je fais de l’art thérapie. » En revanche pas question de « cérébraliser » la peinture. « J’essaie de jouer avec les couleurs et de proposer un produit accessible, unique, original pour tous. L’idée est simplement de plaire.» Peignant à l’instinct, il ne cherche pas à copier, ni même à entrer dans un style. «Je ne mesure rien. De toutes les manières, des Picasso et des Dali, il y en a un par siècle ! » Depuis quelque temps, il a décidé de faire de l’art « auto-immobile ». Traduction, il peint des portières de vieilles autos, des calandres, des châssis…Il exposera prochainement au café, les Petits Papiers, en juillet. A découvrir vraiment. Pour tous renseignements : http://borbes.wix.com/borbes-peintre-contemporain